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jeudi 29 mars 2012

Évolutions d'un outil avec son auteur : l'exemple de TeXnicle

Je réalise régulièrement des documents en utilisant le système TeX/LaTeX, principalement dans le cadre de mes activités de recherche (mais pas seulement). Ce système permet de travailler sur le contenu d'un document en dehors de la page, donc de la présentation (de l'apparence). Cela l'oppose à l'approche Wysiwig (what you see is what you get) qui est mise en œuvre le plus souvent dans les traitements de texte. J'ai commencé à étudier TeX et LaTeX au début des années 90 et je suis toujours admiratif devant l'efficacité avec laquelle il est possible d'obtenir un document d'une qualité typographique exceptionnelle.

Travailler en dehors de la page

Travailler en dehors de la page, c'est, dans ce contexte, éditer le contenu dans un fichier texte (ou plus) qui contient le texte ainsi que des commandes. Par exemple : \section{Introduction} indique l'intitulé d'une section. Pour cela, on peut simplement utiliser un éditeur de texte, puis lancer par exemple pdflatex en ligne de commande afin de produire un fichier au format PDF et enfin afficher ce fichier dans un lecteur adéquat. L'alternative principale consiste à utiliser un éditeur spécialisé prenant en charge l'appel à pdflatex ainsi que l'affichage du fichier résultant. L'outil de ce type que j'utilise sur Mac depuis plus de 10 ans se nomme TeXShop. Son utilisation est devenue particulièrement intéressante en terme de rapidité depuis qu'il intègre (comme d'autres) une fonction d'allers-retours ciblés entre le code et le document (synchronisation entre l'éditeur et le lecteur PDF).

Vers un nouveau choix d'outil

Récemment, j'ai remarqué une actualité assez importante au niveau des éditeurs spécialisés dans le code LaTeX. Et par ailleurs, il se trouve que la navigation au sein de longs fichiers ne m'est pas très agréable avec TeXShop (elle se fait par le biais d'une liste déroulante qui présente les sections sans les hiérarchiser). Je me suis donc lancé dans un comparatif des éditeurs de code LaTeX pour Mac OS X. Les critères les plus importants étaient : les allers-retours ciblés et la navigation par plan hiérarchisé.

TeXnicle

Rapidement, TeXnicle a attiré mon attention. Plus précisément, TeXnicle 2.0 en version bêta. Dans une interface plaisante, j'ai retrouvé la plupart des fonctions que je recherchais. J'ai alors commencé à personnaliser cet éditeur et à compiler (appeler pdflatex) quelques documents pour le tester. Étant donné qu'il s'agissait d'une version bêta, j'ai été assez naturellement confronté à des bugs : la couleur du fond de l'éditeur n'était pas mémorisée et les allers-retours ciblés ne fonctionnaient pas toujours.

Évolutions

C'était ainsi l'occasion de contacter l'auteur : lui montrer mon intérêt pour TeXnicle et lui signaler ces deux bugs. J'ai eu une réponse instantanée et une nouvelle version bêta est sortie juste après, avec cette ligne dans le journal des changements :

+ Bug fix: setting background colour of editor now persists across app restarts.

Nous avons alors échangé de nombreux messages. J'ai reçu de nouvelles versions de TeXnicle, spécialement compilées pour les tests, et j'ai renvoyé les messages d'erreur liés à la synchronisation entre l'éditeur et le lecteur PDF avec la technologie SyncTeX. Quelques jours après, une nouvelle version bêta sortait :
+ Bug fixes to synctex support. In some cases the file paths are absolute; this wasn't handled properly before.

La suite

Je suis donc heureux d'avoir pu contribuer à l'amélioration de TeXnicle et, libéré de ces bugs, je me suis mis à l'utiliser en tant qu'éditeur de code LaTeX principal. J'en suis vraiment très satisfait ! Mais... Il reste une fonction que j'avais avec TeXShop et que je n'ai pas retrouvée : la possibilité de diviser en deux l'éditeur pour faire des allers-retours rapides entre deux parties du code. J'en discute actuellement avec l'auteur de TeXnicle et j'espère bientôt pouvoir en profiter...

mardi 28 décembre 2010

Instagram : une application pour les photos par-ci par-là

L'application Instagram propose le partage de photos depuis un iPhone. Récemment, je l'ai installée et j'y ai vu une utilité directe pour moi. Petit retour sur l'application, puis sur mon usage...

Partage

Le partage des photos se fait sur une plate-forme liée à l'application. Elle dispose de fonctions sociales (dans le sens réseau social) courantes telles que : s'abonner aux photos d'une personne, aimer une photo, commenter une photo, etc. Mais, le partage peut aussi se faire par la même occasion sur Twitter, Facebook, Flickr, etc. D'ailleurs, je vais tester l'intégration avec Foursquare dès que la neige me permettra d'être un peu plus mobile...

Format carré et filtres

Élément essentiel : l'application nous invite à recadrer la photo (que l'on vient de prendre ou de choisir) au format carré et à y appliquer un filtre. Il y en a onze et chacun donne un rendu fortement typé rappelant la grande histoire de la photo argentique.

C'est important car cela joue beaucoup me semble-t-il sur l'utilité que les utilisateurs peuvent trouver à l'application. Donc, au-delà du partage, il y a principalement : la composante sociale et les filtres. A priori, rien de révolutionnaire... Mais, l'application connaît actuellement un succès considérable !

Simplicité et élégance

J'explique ce succès tout d'abord par la réalisation efficace de l'application. Elle est simple à utiliser. On crée un compte et on commence. On voit quelques options en plus et on découvre les photos des autres utilisateurs. Point positif : l'élégance de l'interface, claire et raffinée. Point négatif (pour l'instant) : le site Web, qui ne permet que de visualiser les photos.

Utilité

Et là où Instagram fait vraiment la différence pour moi, c'est au niveau de son utilité. Concrètement, je vais publier avec Instagram des photos qui avant, dormaient dans mon téléphone.

Jusqu'alors, je partageais sur Flickr, Picasa et Fotopedia les photos que je travaillais sur le plan esthétique (généralement prises avec mon Canon EOS 5D Mark II) et sur TwitPic des photos pour illustrer mes tweets (plutôt prises avec mon iPhone). Restent dans mon téléphone : des photos personnelles et des photos prises par-ci, par-là. Souvent, ces dernières ne sont pas très intéressantes sur le plan esthétique, ce sont surtout des traces que je garde. En les habillant avec un filtre et les partageants avec d'autres personnes intéressées par ce type de traces, cela prend du sens, avec le partage, mais aussi avec une dimension ludique non négligeable.

Donc voilà, mes photos par-ci par-là, ce sera via Instagram !

En illustration plus haut, ma première photo partagée avec Instagram, et ci-contre, la dernière.

vendredi 26 décembre 2008

Mon flux de travail photo avec Lightroom, DxO Optics Pro, Photoshop et iPhoto

Je viens de mettre en ligne les dernières photos que j'ai traitées et je me suis dit que ce serait l'occasion de décrire les grandes lignes de mon flux de travail dans ce domaine.
  1. Préparation du disque dur. Sur mon disque dur externe de travail pour les photos, dans le dossier de l'année en cours et dans le sous-dossier du lieu, je crée un dossier pour l'événement en question (par exemple : 20082009/paris/panasonic) et cinq sous-dossiers : originauxautres, originauxselection, travail, final, finalweb.
  2. Copie des fichiers. Je glisse la ou les cartes mémoire dans un lecteur et je copie les fichiers à la main dans le dossier originauxautres (via le Finder de Mac OS X).
  3. Sélections des photos. Dans Lightroom, je sélectionne les photos. Une fois la sélection terminée, je déplace les images dans le dossier originauxselection, je les ordonne, j'écris éventuellement des légendes et j'ajoute au début de chaque nom de fichier le numéro d'ordre de la photo (pour retrouver cet ordre sur le disque dur).
  4. Phase 1 des traitements (plutôt automatiques). Dans DxO Optics Pro, je corrige automatiquement la distorsion, les aberrations chromatiques, la netteté, le bruit, parfois la perspective et parfois le vignettage. Parfois, je corrige aussi la lumière, photo par photo. J'exporte le résultat au format DNG dans le dossier travail.
  5. Phase 2 des traitements (plutôt manuels). Dans Lightroom, je repars du dossier travail en désactivant les corrections pour la netteté et le bruit (pour qu'elles ne soient pas appliquées deux fois). Ensuite, je corrige le cadrage et l'horizon, la balance des blancs, l'exposition, les poussières et parfois le vignettage (pour en ajouter).
  6. Phase 3 des traitements (manuels). Dans Photoshop, je retouche éventuellement un peu plus, surtout pour faire du nettoyage (enlever un papier par terre par exemple).
  7. Phase 1 des exportations (podcast). Depuis Lightroom, j'exporte un fichier PDF contenant toutes les photos, éventuellement avec des légendes, pour une diffusion dans le flux d'un podcast.
  8. Phase 2 des exportations (laboratoire de tirage). Depuis Lightroom, j'exporte les photos vers le dossier final avec les caractéristiques suivantes : JPEG 90 %, sRGB, taille maximale, 300 points par pouce.
  9. Phase 3 des exportations (Web). Depuis Photoshop (car je préfère son redimensionnement à celui de Lightroom), j'exporte avec un script les photos du dossier final vers le dossier finalweb avec les caractéristiques suivantes : JPEG 90 %, sRGB, 720 pixels pour le plus grand côté, 72 points par pouce.
  10. Phase 4 des exportations (services de partage). Dans iPhoto, j'importe les images du dossier finalweb et je profite des modules que l'on peut ajouter à ce logiciel pour exporter rapidement vers Facebook, Picasa et Flickr. Depuis peu, j'exporte aussi vers Photonauts en utilisant l'application qui porte le même nom et qui peut accéder aux albums d'iPhoto.
Reste les mots-clés : je ne prends que rarement le temps d'ajouter des mots-clés à mes photos...

mardi 25 novembre 2008

Programmer des jeux sur Mac, avec ou sans code

Mise à jour (2010) : les étudiants sont maintenant incités à réaliser leurs jeux en HTML/HTML5, soit sans code via un outil comme Dreamweaver, soit avec code en exploitant les nouveautés de HTML5, ce qui ne les empêchent pas d'utiliser une autre technologie s'ils ont les compétences pour le faire.

Avec quels outils programmer des jeux sur Mac, avec ou sans code ? C'est la question que je me suis posée pour la mise en place de mon cours sur la conception et l'industrie des jeux vidéo (IC06) que je vais commencer en mars à l'Université de Technologie de Compiègne. En effet, je dispose d'une salle de travaux dirigés équipée de Mac avec une contrainte : des logiciels déjà installés, mais pas de budget pour en acheter d'autres. Voici donc une sélection d'outils soit gratuits soit déjà achetés, accessibles selon différents niveaux de compétences en informatique :
Nous avons aussi :

samedi 30 août 2008

RapidWeaver : plus que jamais à la pointe de la création rapide pour le Web

RapidWeaver est une application de création de sites Web pour Mac OS X. Je l'utilise depuis plusieurs années pour différents sites. Récemment, alors que je commençais à travailler sur Cycledevie.fr, j'ai refait un tour des solutions à différents niveaux :
  • les applications à installer en local (comme iWeb, SandVox, DreamWeaver, etc.) ;
  • les applications à installer sur un serveur (comme WordPress, Drupal, Joomla, etc.) ;
  • les outils en ligne (comme Google Sites, Weebly, SynthaSite, etc.).
J'ai écarté les applications à installer sur un serveur car je ne voulais pas en faire la maintenance (en particulier les mises à jour). J'ai écarté les outils en ligne, car ils se sont révélés trop simples face à mes besoins. J'ai écarté les logiciels comme DreamWeaver pour aller vers des applications permettant une création plus rapide des sites. Et j'ai écarté les concurrents directs de RapidWeaver, car ils étaient eux aussi trop simples. Alors, j'ai installé la dernière version de RapidWeaver et j'ai été très agréablement surpris. J'étais resté sur la version 3 et j'ai pu constater à propos de la version 4 des progrès considérables en terme de performances. C'était le principal souci que j'avais avec cet outil : les gros sites devenaient trop lourds à éditer. Ainsi, mon choix s'est à nouveau porté sur RapidWeaver... Pour la rapidité de création, pour la richesse fonctionnelle et maintenant, pour les performances.

Précision : j'utilise tout de même DreamWeaver pour l'édition des tableaux complexes, dont je colle le code HTML dans RapidWeaver.